Je proteste au nom des sportifs du monde entier dont les muscles sont exploités par les systèmes politiques ou les négociants de l’esclavage modernes.
Et aussi
Je parle au nom des artistes (poètes, peintres, sculpteur, musiciens, acteurs), hommes de bien qui voient leur art se prostituer pour l’alchimie des prestidigitations de show-business
Le 4 octobre 1984, Sankara s’adresse à la Trente-neuvième session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La source de son discours ci-après est une brochure distribuée par la représentation du Burkina Faso auprès des Nations Unies.